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20 octobre 2011

Série Z

Un samedi vous êtes passés en librairie et, surprise, vous avez découvert que l’essai de Philippe Trétiack, « Faut-il pendre les architectes ? » était réédité en livre de poche. Revenant chez vous, vous feuillez Beaux Arts Magazine histoire de prendre la température de l’actualité culturelle et artistique et à nouveau vous voila face à une chronique de Trétiack. Deux fois la même journée, ça ne peut être une simple coïncidence…


Dans le numéro 327 du mois de septembre 2011, il est question du centre social de l’Arbrisseau à Lille réalisé par l’agence Colboc – Franzen. Comme le critique d’architecture a de l’humour, il note immédiatement que le bâtiment est situé Rue du vaisseau le vengeur et qu’il est donc « prédisposé à toutes les batailles ». Le papier se développe ensuite consciencieusement en poursuivant un objectif critique important : filer la métaphore !


Et il faut dire qu’à l’instar de mon petit neveu, l’auteur excelle dans l’utilisation de références culturelles geek et de comparaisons « jeunes ».

« Que la force soit avec lui », « Un bâtiment aluni au beau milieu de nulle part, dans un repli des quartiers sud de Lille », « Etincelant comme un croiseur galactique », « Char d’assaut light », « Il joue les vedettes façon Star Wars »…

La perfection de sa licence poétique occupe tant notre chroniqueur, qu’elle en devient le principal thème du texte. Une ambition tautologique confirmée et véritablement bouclée par la conclusion, signée d’un magistral « CQFD ».

Au point que nous nous demandons : Faut-il prendre Trétiack ? (Au sérieux ?)

Voir :
http://www.beauxartsmagazine.com/
http://www.cfa-arch.com/

1 commentaire:

infoactu a dit…

Merci pour ce très belle article.

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