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10 octobre 2011

Joke


La crise financière n’en fini pas de se répercuter, de places boursières en fonds de pension, de Wall Street aux banques les plus éloignées. Vous en avez assez, les banquiers vous insupportent ? Vous apprécierez surement cette plaisanterie architecturale rapportée par l’écrivain anglo-saxon Julian Barnes à propos de l’immeuble de la compagnie d’assurance Lloyds conçu par Richard Rogers entre 1978 et 1986. Cette plaisanterie était due à la quasi-faillite des actionnaires de la Lloyd’s suite à des investissements risqués au début des années 1990.


« Lloyd's, it was said, was the only building in London that had all the guts on the outside and all the assholes on the inside. »

« Le bâtiment de la Lloyd’s est le seul immeuble de Londres où tout les boyaux sont à l’extérieur et tous les trous du cul à l’intérieur. »

Si le bâtiment de la Lloyd’s est remarquable, et s’il à été nommé pour son inscription aux monuments historiques, espérons simplement que cette maxime ne sera pas aussi pertinente dans 10 ans…



Lire :
http://www.richardrogers.co.uk
Julian Barnes, Lettres de Londres, Denoel, 1996.

6 mai 2009

Les architectes du grand public

Alors que l’exposition des résultats de la consultation pour le Grand Paris bat son plein ; alors que le pouvoir exécutif semble s’intéresser, d'une manière aussi soudaine qu’exceptionnelle au fait urbain de l’agglomération parisienne ; alors que la presse dans son ensemble témoigne de cette effervescence ; on peut s’interroger sur la réception et la compréhension qu’aura le public de cette débauche d’intentions architecturales, infrastructurelles, urbaines ou sociales formulées par les dix équipes retenues.


A l’exception notable des projets de Rogers, Portzamparc, MVRDV voire Grumbach, il n’est pas sûr que le grand public se souvienne de ces dix propositions, tant leurs démarches, leurs problématiques et leurs résultats sont foisonnants, peu aisés à synthétiser et à comprendre dans leur ensemble. Ainsi, il n’est même pas sûr que le visiteur de l’exposition, ou le lecteur d’un article de vulgarisation retienne le nom des architectes-urbanistes consultés pour le Grand-Paris, tant le générique des équipes constituées s’allonge, faisant ressembler certains groupes pléthoriques à d'incroyables armées mexicaines...

Pour sonder la culture générale du grand public en matière d’architecture et d’urbanisme, on se reportera plutôt sur le dernier livre d’Anna Gavalda, « La Consolante ». Ce roman décrit la trajectoire d’un architecte approchant de la cinquantaine, qui, abandonnant la ville et ses activités incessantes, trouve l’amour et son bonheur dans les joies simples d’un retour à la terre.


Malgré cette intrigue, somme toute convenue, l’auteur dessine à travers son héros, Charles Balanda, la cartographie d’une culture architecturale reconnue voire partagée par le lecteur. Voici donc par ordre d’apparition les noms de ces architectes et de ces projets de best-seller.

p. 25 : Prouvé
p. 44 : Le Corbusier
p. 48 : Vauban
p. 54 : Musée des Arts premiers, Nouvel,
p. 55 : Opéra Bastille, BNF
p.111 : Leonidov
p.122 : Prouvé
p.139 : Jean Prouvé, Albert Laprade, Le Thoronet, le grand Alvaro (Siza?)
p.175 : Abbaye de Royaumont
p.176 : Les Pierres sauvages, Jean Pouillon
p.237 : Delirious New York
p;238 : Bibliothèque de Jussieu, Arup
p.239 : Bibliothèque de Seattle, Pei, Foster, Steven Holl, Koolhaas
p.257 : L’Hôpital Robert Debré, Pierre Riboulet
p.236 : Sagrada Familia
p.297 : Lescot, Lemercier, Peter Rice
p.518 : Flatiron Building
p.523 : Le béton par Maillart, l’acier par Brunel, Eiffel, ou la fonte par Telford, Heinrich Gerber, Ammann, Freyssinet, Viaduc de Kochertal de Leonhardt, Pont suspendu de Brunel à Clifton
p.556 : Place St Pierre, Opéra de Pékin de Paul Andreu