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10 septembre 2011

Questions de stati(sti)ques

Le blog à maintenant trois ans. Cette année, il a accueilli plus de 12 000 visites et vous êtes déjà une centaine à suivre les mises à jour du blog sur facebook. Les trois notes les plus consultées de cette saison ont été « White Cube », « A l’abri » et « Sur un fil ».

Les outils statistiques à disposition des webmasters pour cerner et cibler leur audience sont parfois surprenants. Ainsi, les mots clés des moteurs de recherche nous sont accessibles. Voici un petit florilège des centres d’intérêts des visiteurs du blog , parfois logiques, souvent étranges et extravagants :

la trame dans l'architecture
architecte sexy
ironie architecture
eva joly jeune
définition de l'élan en architecture
trouvée au pied du "mur de l'atlantique"
archdaily technopole
architectures maléfiques
comment zaha hadid a definit l'architecture
eisenman surgelé
l'architecture a tout fait
manuel gautrand architecte à lyon en 1992
maurice meunier psychologue
photos victoria beckmann juin 2011
rehabiliter un bunker
ricciotti strip tease
vrai prenom de koolhaas

Je ne sais si les réponses attendues ont été trouvées sur le site, mais il existe peut être, ailleurs sur internet, une réponse à ces questions palpitantes…



18 mars 2009

Rudy à Paris

Depuis quelques semaines, une curieuse silhouette côtoie l’aile Sud-Est du Louvre. Face au Pont des Arts se dresse une structure tenant à la fois d’un minimalisme suisse et d’une installation évènementielle cheap, tirée d’un surplus américain. Mais pourquoi camoufler des installations de chantier avec autant de soin ? Que signifie ce dispositif démonstratif d’une action architecturale sur le Louvre ? Qui souhaite ainsi éveiller notre curiosité ?




L’auteur de ce geste de disparition, n’est autre que Rudy Ricciotti, qui réalise actuellement dans la cour Visconti du Louvre l’extension abritant les collections dédiées aux Arts Islamiques. Si le projet muséographique se déploie sous un « voile », les installations temporaires des travaux sont elles drapées d’un camouflage militaire sable. Ces trames textiles ne sont pas une première pour l’architecte, puisque il s’en était déjà servi, notamment à la villa LeGoff, réalisée à Marseille en 1998.



De ce projet annexe et temporaire, on peut retenir l’irruption du militaire dans le monde culture, une sorte de remake improbable, sobre et réussi d’une opération irakienne ; d’autre part, dans la lignée du fameux article de Françoise Fromonot sur le travail de Ricciotti, on pourra aussi y voir une énième sage provocation.


Voir :
www.rudyricciotti.com