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1 septembre 2009

Démonstrations d’office

C’est la rentrée ! De retour dans nos locaux de travail, les vacances sont bel et bien finies. Face à nos postes de travail, le proverbe « les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés » prendrait il tout son sens ? En effet, l’agrément ou le confort du personnel du personnel sont deux données relativement absentes des agences. Exercer l’architecture dans un espace conçu à dessein semble être l’exception qui confirme la règle. Pourtant, l’aménagement des bureaux d’architecture est primordial, puisqu’il reflète et démontre le savoir-faire de l’entreprise.

Ainsi de remarquables exemples illustrent ces agences qui dessinent les espaces qu’ils se destinent. Les locaux en gradins face à la mer de Renzo Piano à Gênes ; ceux en double hauteur de Livio Vacchini à Locarno ; ceux de Peter Zumthor disposés dans une grange chaleureuse à Haldenstein ; ceux à moitié souterrains de la maison atelier du groupe nippon Bow-Wow à Shinjuku ; ou encore ceux de l’agence hollandais SeARCH installés simplement dans un ancien garage au Nord d’Amsterdam.


D’autres architectes entretiennent des rapports plus complexes et néanmoins signifiants avec leurs espaces de travail. Que penser de Corinne Vezzoni et des 7 autres agences installées dans la fameuse Unité d’habitation de Marseille de Le Corbusier ? Ont-ils tous pensé avoir une meilleure production architecturale sous les auspices ce grand homme ? Un peu plus au nord, que penser de l’abandon par l’agence de Dominique Perrault, des plateaux de l’Hôtel industriel Berlier qu’elle occupait jusqu’alors et que l’architecte avait édifié entre 1986 et 1990 ?

Plus prosaïquement, dans des agences moyennes, mieux vaut distinguer le lieu d’exercice de l’architecte de sa production. En effet, l’aménagement rencontré dans la plupart des agences va souvent de mise avec une faiblesse de conception et un manque de moyens et criant. Traumatisé par cette expérience, Jean-Baptiste* nous livre une terrible description de ses locaux de travail. Un témoignage à la fois poétique, ironique, sociologique et tragique : « Dans mon agence la salle à manger est dans l'entrée, les WC sont à l'intérieur de la cuisine, le local maquette divisé entre la salle de réunion et la bibliothèque. Cerise sur le gâteau, le micro-onde est posé sur la poubelle… »



Voir :
http://www.perraultarchitecte.com
http://www.bow-wow.jp
http://www.rpbw.com
http://www.search.nl
*Le prénom a été changé

11 novembre 2008

Pet architecture

Depuis l’ouvrage Pet Architecture Guide Book du groupe nippon Atelier Bow-Wow, qui étudie et présente les échoppes et abris précaires de la métropole japonaise, on savait que l’ordinaire, la petite échelle et l’auto-construction méritaient toute notre attention. Fournissant des analyses détaillées de milieux urbains complexes, de situations à la fois banales et singulières cette approche à marqué une génération.


C’était sans compter sur l’inoxydable humour d’Odile Decq prenant au mot le livre de Momoyo Kaijima et Yoshiharu Tsukamoto. Elle expose en effet à la galerie Polaris une délicieuse coque à toutou, la Victor’s House, dont l’actualité tant plastique que théorique, pour ne pas dire sociale ou culturelle est tout à fait remarquable.



Source : Beaux Arts, Cyber@rchi
Voir :
http://www.bow-wow.jp
http://www.odbc-paris.com
http://www.galeriepolaris.com/