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15 avril 2012

Myam

Le monde de la gastronomie et de l’architecture se croisent de temps en temps. La plupart du temps à l’occasion de l’ouverture d’un restaurant, comme l’Opéra Restaurant, réalisé dernièrement par Odile Decq dans le bâtiment de Charles Garnier. Comme dans le débat muséographique sur la « white box », la fameuse boite blanche proposant un environnement « neutre » à la perception des œuvres d’art, le contenant et le contenu entrent bien souvent en concurrence. L’énergie mise dans le décor est bien souvent absent de l’assiette ou inversement, la cuisine dépasse de loin la platitude du lieu. Mais je n’en dirais pas plus, je n’ai pas essayé le restaurant de l’opéra de Paris, ni le Dauphin, le restaurant réaménagé par Clément Blanchet pour l’OMA, qui a défrayé la chronique l’année passée (voir l’article du Figaro).

Parlons plutôt de photographies culinaires qui empruntent un mode de représentation propre au champ architectural : la vue surplombante en plan. Le magazine YAM du chef étoile Yannick Alleno a construit son identité visuelle en mettant à l’honneur en couverture ces vues d’assiettes colorées par les touches de produits, savamment équilibrées et géométrisées, délicatement ombrées. Principalement réalisées par le photographe Nicolas Buisson, ces images révèlent des plans qui ne peuvent qu’inviter les architectes à la gourmandise…







Voir :
http://www.y-a-m.com
http://www.nicolasbuisson.com/
http://www.meuricehotel.fr
http://www.opera-restaurant.fr/
http://www.archdaily.com/122513/le-dauphin-oma/
http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2010/12/13/03013-20101213ARTFIG00695-hache-menu-le-dauphin-meme-pas-ouvert-deja-couronne-trop-fort.php

11 novembre 2008

Pet architecture

Depuis l’ouvrage Pet Architecture Guide Book du groupe nippon Atelier Bow-Wow, qui étudie et présente les échoppes et abris précaires de la métropole japonaise, on savait que l’ordinaire, la petite échelle et l’auto-construction méritaient toute notre attention. Fournissant des analyses détaillées de milieux urbains complexes, de situations à la fois banales et singulières cette approche à marqué une génération.


C’était sans compter sur l’inoxydable humour d’Odile Decq prenant au mot le livre de Momoyo Kaijima et Yoshiharu Tsukamoto. Elle expose en effet à la galerie Polaris une délicieuse coque à toutou, la Victor’s House, dont l’actualité tant plastique que théorique, pour ne pas dire sociale ou culturelle est tout à fait remarquable.



Source : Beaux Arts, Cyber@rchi
Voir :
http://www.bow-wow.jp
http://www.odbc-paris.com
http://www.galeriepolaris.com/