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11 décembre 2011

Qui va piano ?

Mine de rien, l’air de rien, Renzo Piano est en passe de devenir incontournable en France. Après avoir livré la Cité internationale de Lyon, le long du parc de la Tête d’Or, après son exposition monographique au centre Arc en Rêve de Bordeaux l’année passée, son agence travaille sur de nombreux projets sur notre territoire. On compte autant des projets architecturaux sensibles, comme l’extension du monastère à Ronchamp ou l’implantation de la Fondation Pathé près de la place d’Italie à Paris ; que des projets urbains colossaux tels l’implantation de la cité universitaire dans la citadelle d’Amiens pour 170 millions d’euros ou encore le nouveau Palais de Justice de Paris aux Batignolles pour un budget estimé de 650 millions d’euros.

Des objectifs qui dénotent avec l’idée promue par son dernier ouvrage en français : Renzo Piano, « La désobéissance de l’architecte ». Si l’on ne peut pas vraiment parler de subversion à propos de ces projets, on a déjà pensé à un nouveau surnom tout trouvé : Renzo Fortissimo !



Voir :
http://www.rpbw.com/

1 septembre 2009

Démonstrations d’office

C’est la rentrée ! De retour dans nos locaux de travail, les vacances sont bel et bien finies. Face à nos postes de travail, le proverbe « les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés » prendrait il tout son sens ? En effet, l’agrément ou le confort du personnel du personnel sont deux données relativement absentes des agences. Exercer l’architecture dans un espace conçu à dessein semble être l’exception qui confirme la règle. Pourtant, l’aménagement des bureaux d’architecture est primordial, puisqu’il reflète et démontre le savoir-faire de l’entreprise.

Ainsi de remarquables exemples illustrent ces agences qui dessinent les espaces qu’ils se destinent. Les locaux en gradins face à la mer de Renzo Piano à Gênes ; ceux en double hauteur de Livio Vacchini à Locarno ; ceux de Peter Zumthor disposés dans une grange chaleureuse à Haldenstein ; ceux à moitié souterrains de la maison atelier du groupe nippon Bow-Wow à Shinjuku ; ou encore ceux de l’agence hollandais SeARCH installés simplement dans un ancien garage au Nord d’Amsterdam.


D’autres architectes entretiennent des rapports plus complexes et néanmoins signifiants avec leurs espaces de travail. Que penser de Corinne Vezzoni et des 7 autres agences installées dans la fameuse Unité d’habitation de Marseille de Le Corbusier ? Ont-ils tous pensé avoir une meilleure production architecturale sous les auspices ce grand homme ? Un peu plus au nord, que penser de l’abandon par l’agence de Dominique Perrault, des plateaux de l’Hôtel industriel Berlier qu’elle occupait jusqu’alors et que l’architecte avait édifié entre 1986 et 1990 ?

Plus prosaïquement, dans des agences moyennes, mieux vaut distinguer le lieu d’exercice de l’architecte de sa production. En effet, l’aménagement rencontré dans la plupart des agences va souvent de mise avec une faiblesse de conception et un manque de moyens et criant. Traumatisé par cette expérience, Jean-Baptiste* nous livre une terrible description de ses locaux de travail. Un témoignage à la fois poétique, ironique, sociologique et tragique : « Dans mon agence la salle à manger est dans l'entrée, les WC sont à l'intérieur de la cuisine, le local maquette divisé entre la salle de réunion et la bibliothèque. Cerise sur le gâteau, le micro-onde est posé sur la poubelle… »



Voir :
http://www.perraultarchitecte.com
http://www.bow-wow.jp
http://www.rpbw.com
http://www.search.nl
*Le prénom a été changé

27 juillet 2009

Top of the Pop

Michael Jackson s’était proclamé King of Pop. Un jugement auto réalisateur puisqu’il lui fut attribué ensuite par l’ensemble des medias musicaux. Dans le champ de l’architecture, à qui pourrait-on décerner cette couronne ? Etant donné que l’hégémonie d’un courant de pensée, voire d’un architecte sur la discipline n’est pas évidente, nous limiterons cette étude aux princes de l’architecture, à savoir les heureux détenteurs du Pritzker Prize. Pour trancher parmi ces têtes distinguées on peut utiliser un des services développé par Google depuis 2004 : Google Trends. Celui-ci mesure et rends accessible les moyennes mondiales des mots-clés, requêtes et publications relatives à des mots ou à des noms. Ainsi, on peut réordonner aisément ces architectes par ordre de popularité : renommée virtuelle basée sur le trafic d’informations générées par leur nom.


Echelonnée à partir du plus grand nombre de résultats : Frank Gehry et Renzo Piano, sacrés ex-aequo "Top of the Pop", voici donc la liste de qui vaut quoi :

1.00 Frank Gehry
1.00 Renzo Piano
0.95 Zaha Hadid
0.95 Norman Foster
0.68 Jean Nouvel
0.62 Tadao Ando
0.58 Herzog & de Meuron
0.54 Richard Rogers
0.50 Rem Koolhaas
0.44 Oscar Niemeyer
0.42 Richard Meier
0.35 Philip Johnson
0.26 Thom Mayne- Morphosis
0.24 Alvaro Siza
0.22 Peter Zumthor
0.22 Aldo Rossi
0.20 Luis Barragán
0.14 Rafael Moneo
0.10 James Stirling
0.10 Robert Venturi
0.08 Kenzo Tange
0.06 Glenn Murcutt
0.04 Paulo Mendes da Rocha
0.04 Jørn Utzon
0.02 Christian de Portzamparc
0.00 Kevin Roche
0.00 Ieoh Ming Pei
0.00 Hans Hollein
0.00 Gottfried Böhm
0.00 Gordon Bunshaft
0.00 Fumihiko Maki
0.00 Sverre Fehn

Vous pouvez dès lors vous perdre en conjectures et constater que :
Renzo Piano = Glenn Murcutt + Alvaro Siza + Oscar Niemeyer + Thom Mayne
Rem Koolhaas = Jean Nouvel – Aldo Rossi + Paulo Mendes da Rocha
Luis Barragán = Robert Venturi + James Stirling

Au sein du quinté de tête, il est aussi amusant de découvrir les villes les plus curieuses à l’endroit de ces 5 architectes, celles d’où sont effectuées le plus de recherches. Il s’agit de : New York pour Frank Gehry, de Gênes pour Renzo Piano, Vienne pour Zaha Hadid, Barcelone pour Norman Foster et enfin Puteaux pour Jean Nouvel !


Voir :
http://www.google.com/trends