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Affichage des articles dont le libellé est Thom Mayne - Morphosis. Afficher tous les articles
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3 juin 2012

Affiches





Entre le festival de Cannes et la sortie du film aux relents de clip auto-promotionnel « How Much Does Your Building Weigh, Mr Foster ? », l’actualité tourne autour du cinéma. L’occasion de céder au détournement parodique d’affiches de films qui font les beaux jours du web. 

Forcément architecturale, voici une modeste contribution à la LOL culture. 





 



13 mars 2012

Lebbeus Who ?

Top

Architecte et théoricien américain né en 1940, je réalise mes premiers projets expérimentaux et utopistes au milieu des années 1970. Alors que mon travail se rapproche formellement de celui de David Libeskind, Thom Mayne ou de Coop Himmelb(l)au je n’ai que très peu construit mais publié plus d’une dizaine d’ouvrages.


Inconnu du grand public, le champ professionnel francophone dédaigne mon travail aussi puisque l’unique article consacré à ma carrière dans une revue d’architecture remonte à 1996. Mais mon influence dans le champ anglo-saxon de la théorie est importante, notamment par le bais de mon blog, ou j’écris à la fois sur les technologies et sur les formes architecturales d’une critique politique.


Passionné de science-fiction, certains de mes dessins ont fasciné les réalisateurs hollywoodiens au point qu’ils s’en sont littéralement inspirés, comme Terry Gilliam dans l’Armée des 12 singes, ou David Fincher dans Alien 3. Mon prénom d’origine biblique concorde étonnamment avec ces films d’anticipation puisqu’il semble tout droit tiré de Matrix…


Je suis, je suis…

Lebbeus Woods !



A suivre….



Voir :
http://www.lebbeuswoods.net/

13 mai 2010

Dark side of the Mayne

Connue pour son écriture architecturale à la fois high-tech, fragmentée et acérée, l’agence californienne Morphosis innove aussi dans le domaine de l’édition architecturale. En effet, la firme de Thom Mayne a lancé Morphopedia, une encyclopédie en ligne qui présente le travail de l’agence depuis sa création. Dans un souci de clarté et d’accès aisé, chaque projet est présenté de manière informative et documentée : géo-localisation du projet, indications bibliographiques, liens vers des images d’utilisateurs (FlickR), textes de description, plans, croquis, photos de maquette, agenda, webcam, etc…


Une intention louable, plutôt réussie, qui donne l’occasion au grand public et aux amateurs de découvrir ou de redécouvrir des projets méconnus.

On peut alors se replonger dans la courte période postmoderne de l’agence, à l’image de la 2-4-6-8 House. Au vu de la simplicité du programme, de cette géométrie platonicienne, de ces menuiseries jaune canari, ils seront peu nombreux ceux qui auraient parié sur une réalisation de Morphosis.



La transparence des contenus trouve pourtant des limites, puisque les représentations de certains projets sont lacunaires. Ainsi, il n’est pas possible de voir la façade nord de l’opération de logement de Madrid, cette façade que nous n’avions pas vue non plus dans les nombreuses revues ayant publié cette réalisation.


Une absence graphique qui témoigne surement d’une légère honte à cet endroit. Voici donc cette photo que vous ne verrez pas ailleurs, celle du pied de bâtiment nord de l’ensemble de logement. Le choc d’une photo.



Voir :
http://www.architectmagazine.com/internet/morphopediacom.aspx
http://www.morphopedia.com/

27 juillet 2009

Top of the Pop

Michael Jackson s’était proclamé King of Pop. Un jugement auto réalisateur puisqu’il lui fut attribué ensuite par l’ensemble des medias musicaux. Dans le champ de l’architecture, à qui pourrait-on décerner cette couronne ? Etant donné que l’hégémonie d’un courant de pensée, voire d’un architecte sur la discipline n’est pas évidente, nous limiterons cette étude aux princes de l’architecture, à savoir les heureux détenteurs du Pritzker Prize. Pour trancher parmi ces têtes distinguées on peut utiliser un des services développé par Google depuis 2004 : Google Trends. Celui-ci mesure et rends accessible les moyennes mondiales des mots-clés, requêtes et publications relatives à des mots ou à des noms. Ainsi, on peut réordonner aisément ces architectes par ordre de popularité : renommée virtuelle basée sur le trafic d’informations générées par leur nom.


Echelonnée à partir du plus grand nombre de résultats : Frank Gehry et Renzo Piano, sacrés ex-aequo "Top of the Pop", voici donc la liste de qui vaut quoi :

1.00 Frank Gehry
1.00 Renzo Piano
0.95 Zaha Hadid
0.95 Norman Foster
0.68 Jean Nouvel
0.62 Tadao Ando
0.58 Herzog & de Meuron
0.54 Richard Rogers
0.50 Rem Koolhaas
0.44 Oscar Niemeyer
0.42 Richard Meier
0.35 Philip Johnson
0.26 Thom Mayne- Morphosis
0.24 Alvaro Siza
0.22 Peter Zumthor
0.22 Aldo Rossi
0.20 Luis Barragán
0.14 Rafael Moneo
0.10 James Stirling
0.10 Robert Venturi
0.08 Kenzo Tange
0.06 Glenn Murcutt
0.04 Paulo Mendes da Rocha
0.04 Jørn Utzon
0.02 Christian de Portzamparc
0.00 Kevin Roche
0.00 Ieoh Ming Pei
0.00 Hans Hollein
0.00 Gottfried Böhm
0.00 Gordon Bunshaft
0.00 Fumihiko Maki
0.00 Sverre Fehn

Vous pouvez dès lors vous perdre en conjectures et constater que :
Renzo Piano = Glenn Murcutt + Alvaro Siza + Oscar Niemeyer + Thom Mayne
Rem Koolhaas = Jean Nouvel – Aldo Rossi + Paulo Mendes da Rocha
Luis Barragán = Robert Venturi + James Stirling

Au sein du quinté de tête, il est aussi amusant de découvrir les villes les plus curieuses à l’endroit de ces 5 architectes, celles d’où sont effectuées le plus de recherches. Il s’agit de : New York pour Frank Gehry, de Gênes pour Renzo Piano, Vienne pour Zaha Hadid, Barcelone pour Norman Foster et enfin Puteaux pour Jean Nouvel !


Voir :
http://www.google.com/trends

5 avril 2009

Portraits croisés

L’apparence des architectes, leurs corps, leurs visages ne devraient pas faire l’objet d’une attention plus soutenue que celle consacrée à leur travail. Pourtant, on évoque rarement Jean Nouvel sans parler de sa carrure de rugbyman de son crâne poli ou de son affection des cigares et de la bonne chère. Si la personnalité d’un architecte peut transparaître dans une description physionomique, corporelle de son être, interrogeons nous alors sur deux duos improvisés :


Il s’agit en premier lieu d’un duo américain formé de Steve Jobs, fondateur d’Appel et de Thom Mayne, architecte de l’agence Morphosis. Et dans un second lieu de Jean Louis Borloo, Ministre du développement durable, anciennement chargé de la politique de la ville, et de Christian de Portzamparc, architecte, Pritzker Prize 1994. Si la ressemblance de ces visages est frappante, il est plus étrange de trouver des traits comparables dans le parcours et les attitudes professionnelles des ces personnes issus de la même génération.


Ainsi le travail de Morphosis peut s’apparenter au programme de Steve Jobs pour Apple : allier une technologie de pointe à un design précis et recherché ; tout en soignant une image de marque décontractée, toute californienne. D’autre part, on peut rapprocher les brillants parcours de Christian de Portzamparc et Jean-Louis Borloo, profitant des mutations institutionnelles et politiques de la France des années 80 et 90 : surfant des viles nouvelles aux programmes d’Etat,; des mutations urbaines de villes en difficulté aux préoccupations environnementales actuelles.

Pour conclure ce petit exercice de paranoïa critique, définie par Salvador Dali comme « une méthode spontanée de connaissance irrationnelle, basée sur l’objectivation critique et systématique des associations et interprétations délirantes », nous vous conseillons de considérer cet article selon l’adage : L’habit qui se ressemble s’assemble ne fait pas le moine !