Le 14 mars 2009, Alain Bashung s’est éteint. Auteur d’une œuvre remarquable, à l’esthétique troublante, sa mort est un bien plus qu’une disparition : la perte d’un artiste majeur, un interprète et compositeur exceptionnel. Si les thématiques musicales et poétiques de Bashung se développent principalement comme des variations sensuelles sur l’amour, la ville, n’est pas absente de son répertoire. Ainsi, sur l’album Pizza, la chanson Rebel débute par ces mots :
«
Je serais toujours cet étranger
Au regard sombre
Un rebel dans vos villes de contrastes
»
Quelques rares chansons ont pour sujet propre l’urbain, comme A Ostende ou le duo méconnu City d’Alain Bashung et Brigitte Fontaine sur l’album Les Palaces.
«
Le pays pardonné
explose de fleurs blanches
Les gratte-ciel dorés
S'inclinent vers les branches
La vapeur azurée
Crachée par les moteurs
Fait rire et fait rêver
Près des parcs en chaleur
Cité cécité
Cité cécité
»
Vécue, fantasmée, vivante, la ville de Bashung est avant tout traversée. Plus que l’urbain, la mobilité et la vitesse sont une composante importante de l’univers du chanteur. Comme en témoignent de nombreux titres, la voiture le train ou l’avion sont des personnages à part entière des chansons : Elle fait l’avion, Toujours sur la ligne blanche, C’est comment qu’on freine, Station Service, Pas question que j’perde le feeling, Les grands voyageurs, Aucun Express… En ce sens, le clip d’un de ses derniers morceaux, Sur un trapèze, illustre à merveille cette écriture musicale en mouvement, cette trajectoire unique d’Alain Bashung…
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Je serais toujours cet étranger
Au regard sombre
Un rebel dans vos villes de contrastes
»
Quelques rares chansons ont pour sujet propre l’urbain, comme A Ostende ou le duo méconnu City d’Alain Bashung et Brigitte Fontaine sur l’album Les Palaces.
«
Le pays pardonné
explose de fleurs blanches
Les gratte-ciel dorés
S'inclinent vers les branches
La vapeur azurée
Crachée par les moteurs
Fait rire et fait rêver
Près des parcs en chaleur
Cité cécité
Cité cécité
»
Vécue, fantasmée, vivante, la ville de Bashung est avant tout traversée. Plus que l’urbain, la mobilité et la vitesse sont une composante importante de l’univers du chanteur. Comme en témoignent de nombreux titres, la voiture le train ou l’avion sont des personnages à part entière des chansons : Elle fait l’avion, Toujours sur la ligne blanche, C’est comment qu’on freine, Station Service, Pas question que j’perde le feeling, Les grands voyageurs, Aucun Express… En ce sens, le clip d’un de ses derniers morceaux, Sur un trapèze, illustre à merveille cette écriture musicale en mouvement, cette trajectoire unique d’Alain Bashung…
Alain Bashung - Sur Un Trapèze
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